mercredi 24 décembre 2008

Retour aux sources


Alors que 2009 tente de s'imposer à 2008, et que cette dernière traîne des pieds...
Les festivités vont débuter entre brume et brouillard, dans une mosaïque de sentiments partagés.
Pas la peine de disserter sur le principe ou l'utilité de ces retouvailles familiales, de ces échanges de bon procédés, de ces repas qui durent, de ces achats démesurés.
D'autres l'ont fait avec plus ou moins de succès, c'est décidé je ne m'y aventurerai pas tel un forban, un conquistador, en quête d'El Dorado.
Car c'est un peu comme un refrain que l'on avait oublié à force d'être noyés sous les couplets du quotidien, ou bien c'est un un peu comme un couplet méconnu et nouveau sans cesse réinventé face au refrain du quotidien... Bref c'est sûrement l'un des deux, un refrain sous la forme d'un couplet ou vice versa. Un vrai paradoxe qui vu ainsi donne j'avoue l'envie de disserter!
Mais au fond il ne s'agit que de bonheur, à vivre simplement, rien de bien compliqué là-dedans.
Se ressourcer auprès des proches, auprès des êtres chers, des siens, voilà où est le plaisir des dernières vacances avant de changer de cap, direction 2009.

mercredi 10 décembre 2008

Délices Hivernaux


Par le froid qui tente de passer murs et fenêtres, il semble agréable de tenter de se réchauffer! D'ailleurs le réflexe est de le faire par tous les moyens.
De multiples gestes existent pour avoir chaud, malgré les températures qui fleurtent avec le zéro.
Mais on peut réduire les solutions de réchauffement en évoquant ici de manière opportune les cinq sens, qui ont la faculté de ressentir ce froid.
Pour les mains, les oreilles, les yeux et le nez, je décide de manière arbitraire, de les laisser de côté, pour cette fois.
Donc vous l'avez compris, on va parler du goût. Pourquoi?
Tout simplement parce que plutôt que d'allumer le grille pain, enfin mon chauffage, je préfère me faire un thé vert aux épices ou bien un chocolat chaud.
Eh oui, l'hiver permet de retrouver quelques recettes mises au ban, depuis l'été.
A ce propos, j'ai retrouvé, il y a peu, le plaisir perdu du Kig A Farz, accompagné de choux, de petit salé.
Puis j'ai eu la chance de déguster durant deux weekends consécutifs, la Raclette, avec ce fromage bullant parmi les petites pommes de terre et des charcuteries de toutes sortes.
Enfin j'ai salivé devant le cassoulet fumant, sortant du four ou encore le poulet rôti à la broche farci à la moutarde.
Je vous l'accorde ces plats sont conséquents, calorifiques, mais pourtant ils peuvent se révéler peu chers.
De plus, ils sont l'excuse parfaite pour se réunir en famille, entre amis, pour boire un excellent vin, chanter, rire, danser...
Vous me direz que au final on est pas obligé de manger l'un de ces plats, mais vous ne m'en voudrez pas si je vous dit que ce n'est qu'une excuse pour parler de ce genre de retrouvailles chères à mon coeur.
Rien ne vaut la chaleur humaine en ces temps qui courent... Surtout quand elle remplace un grille pain peu économe!
Sur ce, éveillez vite vos papilles et cela à n'importe quelle heure!

vendredi 14 novembre 2008

Un Jeudi au Far West

Malgré le store opaque, une lumière vive, bleue, clignotante, balaye le plafond. Un bruit étouffé par le double vitrage, cela ressemble à un moteur... Quand tout à coup des cris et des paroles braillées parviennent à mes tympans. La lumière, toujours là, semble stationnée, figée par ces cris. Je me décide, étant curieux de nature, à entrouvir le store, un coup d'oeil à droite puis à gauche.
Oui, à gauche, non pas pour voir Hamon, Aubry, Delanoë et Royal qui s'échauffent avant ce weekend. Mais pour une scène digne de W.Bush and Co.
Là, sur le trottoir un petit attroupement de jeunes et moins jeunes. Comme quoi parfois les vieux, hein!
La lumière provient, d'après mes yeux mi-clos, d'un camion S.A.V, non pas d'Omar et Fred, mais appartenant aux pompiers. Bon pour l'instant, vous ne comprenez pas l'allusion à Bush! C'est normal vous ne connaissez pas l'histoire, tandis que je vous trimbale par le bout du nez.

Puis la situation se gâte, deux voitures ralentissent puis stoppent derrière le S.A.V; Embouteillage?
Non, car les conducteurs respectifs jaillissent comme un seul homme face aus jeunes gens!
Me voilà plongé dans des temps reculés, car ces hommes ont un brassard sur leur vestes.
Pas d'évocation historique, mais un seul mot : Police, écrit noir sur rouge!
Une jeune femme, ne marchant pas toute seule, c'est à dire alcoolisée, est saisie par les pompiers, elle semble blessée, direction le S.A.V.
Pendant ce temps, les deux policiers banalisés interviennent pour prendre les dépositions.
C'est alors que l'élément du far west arrive!
Petite musique, roulement de tambour... Un, puis deux, puis trois et comme cela jusqu'à 8... Tous pareils, prenant l'ensemble de la rue sous leurs botillons. Rappelons ici que nous sommes un jeudi soir à Rennes!
Vous avez deviné, tous connus sous une autre abréviation : C.R.S!
Voilà le décor est planté, la scène bariolée, les personnages nommés, l'action peut commencer!
Et blop, rien de rien!
Les botillons s'éloignent après échange de bons procédés avec leurs collègues policiers, toujours la démarche imposante, tels des buffles dans la savane. Vous les voyez les buffles ou pas?
Les pompiers s'affairent autour de la victime posément.
Le pire semble évité, pas de drame sous ma fenêtre!
Rassuré, je suis! (Yoda sors de mon corps).
Mais là, alors que dans mon fort intérieur je me dis que cette démonstration a peut être du bon, survient l'élément malheureux!
Oui vous savez le petit truc qui pourrait être banal, que l'on voit souvent à la télé grâce à notre président!
L'un des policiers, sort de sa veste, son flingue et tire une balle en pleine poire...
Non je blague à partir de la virgule après veste!
C'est une paire de menottes! Le policier fait comme s'il devait maîtriser l'auteur des coups, un homme sous l'emprise de l'alcool, certes, mais qui ne semble plus tellement violent.
C'est ce geste, qui me fait réfléchir, qui me semble peu approprié, mais qui est devenu banal, alors qu'il enlève quelque part la liberté d'un homme. Simplement pour l'emmener au commissariat.
Voilà mon Far West, celui du Jeudi, un cinéma gratuit, qui tend à devenir banal...
Merci, Monsieur le Président! Même si il est vrai le raccourci est court mais c'est le principe du raccourci!

jeudi 6 novembre 2008

Romance Bleue



Quatrième Chapitre : Le Grand Saut


C'est la fin du parcours, je ne sais plus où j'en suis, mais une sonnerie retentit...
Qu'est ce donc?
Une voix peu familière mais que je semble connaître s'adresse à mes neurones éparpillés par une journée d'attente.
Quelques mots frappent à mes oreilles, puis se font échos, "voulez-vous que l'on travaille ensemble?".
Réaliser, que le parcours est terminé, mais avec surtout un succès peu envisagé. Difficile pour moi que ce moment qui pourrait s'intituler : Bonheur instantané.
Voilà, j'embarque dans un bateau, bleu, sportif, le leader de sa catégorie. Je passe du cavalier au régatier. Changement de braquet, changement de tempo, de catégorie. Me voilà vendeur du rayon montagne.
Merci Emilien, Solène et Pascal d'avoir cru en moi!

mercredi 5 novembre 2008

Ecriture de l'Histoire


Le 4 Novembre 2008, l'Histoire vient d'ouvrir une nouvelle page, avec chapitres et paragraphes.

Ce moment historique a eu lieu aux Etats-Unis d'Amérique, lors de l'élection présidentielle.
Cette nuit du 5 Novembre 2008, un nouveau visage charismatique, apparaît aux yeux du monde.
Mr. Barack Obama, le candidat démocrate, est élu président des Etats-Unis d'Amérique.

Déjà quelques expressions telles "Yes, we can" ou bien " We have a dream", font office de refrain, gimmick, dans les coeurs américains. Lors de son premier discours, depuis Chicago, on peut mesurer l'ampleur de la tâche qui attend cet homme, mais également l'impact de ce vote, de cet instant, sur la planète.
Car Oui! c'est un changement sans précédent, un fait unique, un quelque chose de l'impalpable qui vient de se produire.
Il me tarde de voir son action, de connaître la suite de l'Histoire, car cet homme donne envie de croire en l'avenir.

C'est un beau jour pour les Etats Unis d'Amérique, et pour la planète sans doute le rêve de lendemains meilleurs.

mercredi 22 octobre 2008

Evolution Sonore


Youpi, Yeah!

La musique est enfin arrivée, à tant, en ce lieu. Pour apporter une touche différente des mots écrits, noir sur blanc. Je ne pense pas que mes goûts seront les vôtres, cependant je tenterai de choisir un son audible pour tous. Rien à ajouter si ce n'est bonne lecture et bonne écoute!

jeudi 2 octobre 2008

Romance Bleue


Troisième Chapitre : Saut d'obstacle


Dès le début de la semaine suivant, la sonnerie du téléphone s'esclaffe, au bout du fil, le directeur des trois magasins de Brest. Pas de raison d'être déstabilisé, ou juste un peu... Il me propose un entretien, ma réponse est je crois sans hésitation avec même de la fulgurance : Oui!


C'est encore un matin, le mardi je crois.. Là les choses se compliquent sérieusement, l'entretien n'est pas simple, un combat de boxe, je suis presque K.O. "Reste lucide, malgré les phrases acidulées." J'encaisse difficilement certains propos. Mais après tout je n'ai pas fait ce chemin pour rien. Echange court, dix minutes où je crois être fichu pour ce travail. Dépité je rentre chez moi... Eh oui je dois encore attendre, un enième appel, dans les prochains jours...

mardi 30 septembre 2008

Romance Bleue


Deuxième Chapitre : Changement D'Ambiance

Le combat verbial se termine, les visages se détendent, place à l'attente. On redescend devant la machine à eau. Là, les examinateurs nous expliquent qu'ils vont tous nous parler individuellement. Soit pour nous expliquer pourquoi ils ne nous gardent pas, soit pour nous signifier un entretien individuel, qui aura lieu plus tard.
Des feuilles de renseignements nous sont données, à remplir en attendant l'appel.
Je tente d'apaiser l'atmosphère par des phrases banales et légères. Je cogite, puis, sans m'en rendre compte le nombre de personne autour de moi diminue... Pourquoi ?
Soudain, le responsable montagne arrive d'un pas décidé, prononce mon nom et m'invite à le suivre. A peine assis, alors que je m'attend à un oui ou un non, il m'explique que l'on va passer à un entretien individuel immédiat!
Le ton est donné, la discussion dont je vous passe les détails, se passe comme un rêve. Les questions laissent place à un échange intéressant. Cela va de mon parcours, mes envies, mes relations, mes échecs en passant par mon futur et surtout le sport, bref ma vie!
Parfois déstabilisé, coincé, je reste spontané et franc, précis pour convaincre.
Deux questions résonnent encore : Quel est votre plus grand rêve ? Quelles valeurs inculqueriez vous à vos enfants ?
Enfin, la demie-heure passée, il clos l'entretien, "Vous aurez la réponse sous une semaine, moins si c'est positif".Mon coeur se détend, l'adrénaline a fait son effet...

lundi 29 septembre 2008

Romance Bleue


Premier Chapitre : Tel un commando
Malgré la reprise des cours, malgré mon retour dans la fourmillière rennaise, malgré les retrouvailles familiales, malgré tout, je repense aux deux mois précédents. Comme si cela restait dans ma mémoire, marquant mon esprit avec force.
Mois de Juin 2008.
Je venais à peine de finir deux semaines de travail, le nez dans les avis d'impositions, que ma mémère me parle de son emploi, autour d'un chocolat chaud.
"Ils cherchent du monde à l'Univers Montagne!"
La semaine suivante dans ce lieu ressemblant à une coque de je sais trop quoi, je vais déposer mon C.V. Cependant je ne le remet pas en mains propres, et déjà le doute se fait mon ami.
Deux jours plus tard, mon téléphone fixe sonne, alors que je reviens d'un footing, au bout du fil un monsieur directif mais aimable, il prononce lors de la conversation le groupe nominal " entretien collectif". Là je me dit "gloups et yes" à la fois.
C'est le samedi suivant au petit matin, entre temps je me suis préparé à un véritable combat, j'ai surfé sur le net sur le site de ce leader mondial, retenu les chiffres, les marques.
En effet, je ne suis pas seul face à la machine à eau! Des têtes inconnues, mais jeunes, des regards fuyants ou oppressants.
Puis un homme blond et une femme blonde arrivent, regard droit, on doit monter en salle de réunion.
Là, une table en U, un rétroprojecteur, des ordinateurs, une porte qui se ferme.
Soudain première phrase, celle qui résonne encore: "Si quelqu'un ne pratique pas de sport, nous l'invitons à repartir tout de suite, et si jamais il y a mensonge on s'en rendra compte lors de l'entretien individuel".
Ca donne le ton, ca fait frémir le caleçon du plus gros menteur, mais quelque part je me sens rassuré.
Douze candidats, pour combien de poste, je n'en ai aucune idée. Puis chacun se présente en deux minutes maximum. Comme par hasard je suis le dernier à le faire, je suis au bout du U!!
Tous sportifs, autant de filles que de garçons, toutes sortes d'études, beau panel.
Puis le rétro se met à vrombir, présentation de l'enseigne, chiffres, (que je me récite en même temps), activités... Concentration maximale, je crois à cet instant, que l'on va être interrogé sur ces chiffres par la suite, trop naïf.
C'est la fin du vrombissement, l'homme blond nous explique la deuxième phase: Un débat argumenté deux points de vue opposés face à la question : Raymond Domenech doit-il rester à la tête de l'équipe de France de football ?
Mon cerveau s'extasie comme si du chocolat se présentait devant mes yeux.
L'euro de foot vient de se terminer, la France fut lamentable, on a dix minutes de préparation, on est six contre six, je dois défendre le raymond. Supporter, je tente de sortir des arguments forts et multiples sur papier.
Je décide de ne pas parler le premier, je tente de réfléchir et de percuter l'adversaire, il faut convaincre, déstabiliser. Certains ne connaissent pas le sujet, ils se noient en direct.
Après vingt minutes, le responsable Emilien Martin, explique que l'on inverse les rôles ceux qui sont pour deviennent contre et vice versa, sans aucune préparation et de nouveaux arguments à développer.
Plus beaucoup de personnes ont le verbe facile à ce moment précis, mais soudain les articles de l'équipe flashent dans ma tête. Je fais pleuvoir les arguments, en face, ils perdent pied, sauf un!!

La discussion est constructive, le plaisir du débat se voit sur nos visages. Puis c'est la fin de cette épreuve sans gagnant ni perdant, pour le moment...


mercredi 17 septembre 2008

Petits Bouleversements


Si les bouleversements peuvent être petits et si les changements peuvent être grands, alors ces derniers temps, ils se multiplient.
Parlons météorologie, par exemple... Si un été en bretagne se résume par une semaine de soleil quand on met bout à bout les éclaircies, C'est qu'il y a un dérèglement quelque part, non ?
Parlons vacances, autrement... Si mes trois derniers mois en sont, en ayant travaillé pour le trésor public et une grande enseigne, c'est que la conception des vacances pour un étudiant est bien différente des autres classes sociales, non ?
Parlons politique, sagement... Si un parti d'opposition pense s'opposer sans un animateur à sa tête, le peut-il de manière collégiale et cacophonique, en France, oui ?
Parlons mondialisation, à la légère... Si à la maison blanche, un nouvel homme arrive, sera-t-il à la même hauteur, dans les deux sens, que Nicolas, oui ?
Parlons aménagement intérieur, vite fait... Est-ce-que je révolutionne mon intérieur en achetant de nouveaux meubles en Kit, alors que tout est déja en kit chez moi, oui ?
Vite, pourvu que les paradoxes continuent, cela évite l'ennui, la végétation!

jeudi 27 mars 2008

Conjugaison des temps



Je reprends la plume ou plutôt le clavier, après un moment de vie particulier, où le temps s'est arrêté, en plein vol. Décidé à tenir le cap, je vous fait part aujourd'hui, d'une réflexion légère. D'ailleurs, les photos illustrent pour une fois, le propos que je vais tenir. Tentons de faire un parallèle incertain: entre Rennes et le Ministre de l'éducation.
Depuis quelques jours, l'inquiétude des lycéens frappe le pavé des villes de France. Car, oui le pavé existe encore, symbole du temps passé, du Moyen Age à Mai 68. Ce cube martelé s'oppose au goudron, dalles, graviers et autres revêtements, par son irrégularité affirmé. Comme un pied de nez, aux talons aiguilles, par exemple!
Simplement, il n'est pas toujours en oppostion, ici la ville a réussi son pari du mélange harmonieux. Utopiste, que je suis, je me dis que c'est peut être pour l'histoire de la ville, dont on peut, ainsi, comprendre les évolutions urbaines. Pour conjuguer, passé, présent et futur, "Rennes ville intemporelle". Enfin, soyons lucides, en matière d'intemporalité il y a mieux... Jérusalem ou Rome pour ne citer qu'elles!
Au moins, il y a tentative de conjugaison; A l'instar de Mr Darcos, qui, sur un plateau de la chaîne cryptée, ne connaît pas le passé antérieure du verbe naître... Et qui pousse sa bêtise jusqu'à conjuguer naître au futur antérieur prétextant une ouïe défectueuse. Là on peut, lycéen ou pas, s'interroger sur le futur des élèves de ce pays.
A bon entendeur, Salut!




dimanche 16 mars 2008

Actu Footballistique


Non il ne s'agit pas d'évoquer, ici, la ligue 1, ou tout autre championnat national. Parlons plutôt des deux faits majeurs, que sont la coupe de l'UEFA et la Ligue des Champions. L'heure est venue, pour ces deux compétitions, de passer à la vitesse supérieure. Les tirages au sort, se sont déroulés, les dés sont jetés, on connaît, maintenant, les nouvelles affiches palpitantes.

Arrivé à ce niveau de compétitions, le hasard n'a sa place que sur le terrain, ailleurs tout est mesuré, calculé, enregistré. Car l'enjeu est de taille: brandir l'une des deux coupes européennes après une course de plusieurs mois. L'Histoire de ce sport, le plus pratiqué dans le monde, va connaître un nouveau grand chapitre.

Le cuir va être caressé, la pelouse griffée par les crampons étoilés. Les gestes techniques, les passes lumineuses, les buts sensationnels, vont éblouir le supporter, la spectatrice. On ne peut omettre l'absence du football hexagonal, on se doit même de la souligner, insister sur l'ampleur du soucis hexagonal, d'un football étriqué, dénué d'ambition. L'heure est grave pour lui. Heureusement le rêve est encore permis, avec les virtuoses d'Angleterre, d'Espagne, d'Italie, d'Hollande, d'Allemagne, qui vont se croiser tout début Avril. Pour l'Europe: "Time is Time!"




jeudi 13 mars 2008

Pages par Pages

Conjuguer le verbe lire, ne se fait pas sans les livres, sans la lecture. Acquérir un savoir, passe souvent, par l'achat de manuels et autres ouvrages.
A Rennes, les livres ont leur place, leur petit lieu de prédilection.

Ainsi toute personne à la recherche de pages à feuilleter peut se diriger vers divers endroits.
Il y a bien sûr, la bibliothèque municipale, proche de la faculté de sciences économiques, place Hoche.
Mais également, le très bel espace, ultra récent des Champs Libres. Cette magnifique structure dédiée corps et âme à la culture, s'impose, comme incontournable au regard, place Charles de Gaulle.
L'on peut aussi s'attarder pour gravir les différents étages du forum Privat, qui a pignon sur la place de la République. Toutefois c'est avant tout un magasin et non un lieu où l'on peut facilement ouvrir un livre. A souligner, l'étage papeterie et universitaire qui peut être fort utile.

Mais les deux lieux tenant une petite place à part, se trouvent place du Parlement. Avec la petite papeterie Cheminant, et surtout la librairie Le Failler. Celle-ci placée, rue St Georges, est plus qu'originale et agréable, s'y perdre est un délice tant les ouvrages sont à portée des mains et des yeux. De plus le personnel sait renseigner de manière efficace.

En conclusion, il est certain que je n'ai pas encore tout vu, et il est évident qu'il y a encore d'autres lieux où le livre est roi. Alors, je vous invite à jouer les curieux lors de votre passage à Rennes.

mardi 11 mars 2008

"A table"

Aujourd'hui, vous êtes conviés à une petite dégustation privée, autour de quelques tables rennaises. Le statut d'étudiant, invite rarement hors du "R.U", restaurant universitaire, où les repas n'excèdent pas les 3 euros . Mais la jeunesse est faite de curiosités.

Je ne vais pas faire une liste exhaustive, ni calquer sur des guides touristiques... Simplement, vous donner pêle-mêle les noms des tables qui ont fait vibrer nos palais.

Pour ceux qui apprécient le Sud tout en restant à l'Ouest, allons voir du côté de l'Italie. Avec la Casa Pepe et la Lupa, voici un duo gagnant pour les grandes pizzas et les salades bien garnies.

Pour ceux qui veulent voir si Rennes est la capitale bretonne, dégustons nos chères galettes. Avec la Bonne Pâte et Un Air de Famille, voici un duo gagnant où extravagance et tradition s'entremêlent sur l'assiette autour de belles crêpes.

Pour ceux qui sont "sur le pouce", qui n'ont pas trop le temps de s'attendrir, malgré la douceur rennaise. Avec l'Igloo et le Royal Kebab, voici un duo gagnant où pour l'un les tartines sont croquantes à souhait et pour l'autre un kebab excellent, trop rare.

Pour ceux qui veulent découvrir Rennes cosmopolite, mosaïque des saveurs, allons en Inde, au Japon, au Mexique. Avec le Yamuna, Le fuji et le Popoca, voici le trio gagnant pour une cuisine détonnante, changeante.

Voilà, ce fut bref, mais n'est ce pas comme une pincée de sel, une pointe d'huile d'olive, un soupçon de vanille, une touche de sucre, ou peut-être une note de muscade...Toujours un délice pour nos papilles.

Il y a déjà de quoi faire une dizaine de jours bien agréable à Rennes. Et pour les gourmands, je repars à la recherche de la perle rare...Alors venez vite!

dimanche 9 mars 2008

Vibrations Nocturnes

Il y a peu de temps, l'oreille en périphérie du centre-ville, pouvait percevoir un murmure sourd et répétitif venant du coeur de la ville. Ce battement de coeur était perceptible, lors des Transmusicales, grande manifestation musicale, se déroulant du plus petit bar à la plus grande salle de concert, de Rennes. D'autres fois, des échauffourées alcoolisées donnaient lieu à des bousculades, affrontements, avec les forces de l'ordre, où le verre et les poubelles faisaient office d'instruments. Maintenant l'oreille se trouve dans le "Vieux Rennes", histoire de capter de manière brute, les échanges sonores. C'est vrai, il y a deux fois par semaine, quelques chansons paillardes qui déambulent, la nuit venue, dans les rues piétonnes. Parfois les échanges verbaux, dépassent l'entendement, l'alcool aidant. Cependant, les nuits rennaises ne sont pas faites que de ces clichés pris et repris. Non! Si les étudiants sont en soirée au centre-ville c'est avant tout parce qu'il offre bars, restaurants, boîtes de nuit, cinémas, théâtre, tous plus colorés les uns que les autres. Là est l'une des nombreuses richesses à valoriser, tandis que d'autres veulent la supprimer. Il est possible de se divertir et cela n'est pas donné dans toutes les villes! De plus le côté piéton assumé doit aussi être valorisé, quand les routes sont le théâtre de drames. Ici le piéton festif, australopithèque, fait moins de dégats. A l'aube d'un vote municipale, il est intéréssant de débattre de cette idée, pour ne pas tomber dans l'aseptisation du centre ville, ce coeur qui bat. L'heure est au vote!

mardi 4 mars 2008

Vivifiant et Volatile


Simple petit clin d'oeil, promis, durant de trop courtes vacances le long des côtes bretonnes.
En espérant que la reprise ou que la suite des vacances se passe bien pour toutes les personnes que j'ai croisé durant mon séjour entre la côte des légendes et celle de granit rose... Le plaisir de retrouver les dunes balayées par le vent, la mer qui libère ses vagues et son écume fut intense et revigorant pour l'esprit. Les retrouvailles avec proches et amis furent un délice de tous les instants et la table, fut le théâtre de rires et autres moments de partage. La nature, elle, malgré un temps breton, a permis comme toujours de se ressourcer. C'est sur, tout cela ne sera pas volatile, comme la vapeur du calva! Pensée bien à vous.

lundi 3 mars 2008

Pouvoirs au pluriel

Parfois un mot se trouve répété tel un gimmick, durant plusieurs jours et cela à toutes les sauces. Que ce soit par les personnes qui le prononcent, les médias qui en parlent, les journaux qui l'écrivent. Tel un refrain, il commence petit à petit, à taper sur le système nerveux, à se détourner de son sens premier. Il est exploité, manipulé, confondu, assaisoné, galvaudé. Bref on l'essore telle notre bonne vieille éponge posée sur le rebord de l'évier...Avant de la replonger dans l'eau moussante de la vaisselle. Alors tenter de revenir au sens premier des mots est parfois intéressant sinon nécessaire. Il s'agit donc de se saisir du dictionnaire! J'ai nommé, ici présent, Robert à mes côtés.
Prenons donc le mot "pouvoir"; Déjà Robert ne m'aide pas en proposant une page innondée de six définitions! Je vais donc vous éviter cette lecture douloureuse!Après une lecture assidue...J'en retire que "pouvoir" est un terme effrayant et attrayant: Un paradoxe à lui tout seul.
Oui, le mot "pouvoir" est le gimmick actuel.La France s'intrigue du pouvoir politique en place et du pouvoir d'achat...Autrement dit d'un président et d'un caddie.
Que dire sinon Merci et Bravo à Robert pour cet éclaircissement!
En espérant bien sûr qu'un autre gimmick va balayer ce dernier, comme le revers de la main reverse, la mousse qui s'échappe, dans l'évier.

mardi 19 février 2008

Article pour la Presse


L'autre jour, en fin d'après-midi, une petite affiche me tape à l'oeil, telle une jolie fille. Or, ce n'est pas un message réjouissant qui y figure. Celui-ci stipule : "A vendre, contacter"... Ce jour-là, je retournais dans le premier quartier de ma vie rennaise, celui où je faisais mes courses, et où j'achetais pain et journal. C'est précisément ce journal que je venais chercher, le sourire aux lèvres, à l'idée simple de voir les titres et la bouille du vendeur. Cette affiche mettait en vente ce journal, ces titres, ce vendeur. Non pas que j'avais un attachement à la personne, avec qui je restais parfois discuter des heures. Au-delà une question me taraudait... Oui, cette personne venue de nantes, m'avait raconté les difficultés de la presse écrite face aux autres médias. Oui, les fournisseurs exigeaient du chiffre, oui le système montrait des signes de faiblesse. Mais Pourquoi la fermeture brutale sans lendemain?
D'un coup ses mots deviennent concrets avec cette affichette blanche. Le quartier a donc perdu son magasin de presse, faute de clients réguliers. Cela n'annonce rien de beau pour ces métiers, l'avenir est sombre, précaire, pour ce commerce de proximité. La faute à qui ? Internet, les grandes surfaces et leurs rayons presse sont les premiers à être pointés du doigt. Ainsi va la société de consommation, elle va vite, parfois trop...

lundi 18 février 2008

Par un paisible dimanche...


Le silence se fait, à l'aube, en ce dimanche de février. Certes, Rennes est une ville dite "étudiante" avec pas moins de 50 000 étudiants éparpillés en de multiples campus au sein de la cité...Mais cela n'explique pas forcémment le brouhaha, parfois encore audible la tête sous l'oreiller, en plein centre ville. Tout Rennes sort flâner, entre shopping peu original et verre à la terrasse ensoleillée d'un café. Le pouls du centre ville est ainsi fait, il se décide à ralentir, seulement en fin de semaine, après un dernier samedi soir souvent quelque peu arrosé. On ne sait si l'on peut parler de particularisme, reste que cela est remarquablement agréable. De se reposer un dimanche matin. D'échanger avec la boulangère, qui d'un sourire frais comme la température extérieure, vous tend une baguette chaude et craquante. Ce plaisir peut paraître futile, mais il est simple, après une semaine menée tambour battant. Alors, oui, le temps peut être saisi au vol, dans ces rues piétonnes où la rosée s'évapore sous les caresses des rayons du soleil breton.

mardi 5 février 2008

Pour les salles obscures


Quel plaisir, indescriptible, sans cesse renouvelé, de regarder des images animées et sonores, défiler devant nos yeux, sur une grande toile blanche. Je souhaiterai parler de films sans oublier bien sûr de les voir ou les revoir... Alors quel dommage que cet art, devienne presque noble, quand il s'agit de payer sa place. Alors pourvu que les prix ne s'envollent pas et restent simples, comme un mot, Action! Car l'équation qui se réalise entre les auteurs et les spectateurs doit rester stable, pour assurer l'existence de son fruit, le film.

jeudi 31 janvier 2008

Petit soucis...

Sans doute, avez-vous remarqué la pauvreté de ce blog, en matière d'images...Tenter d'y remédier est mon but premier, cependant il me manque l'outil pour y parvenir! Un appareil numérique pour figer l'instant! Donc voilà un peu de patience, voir beaucoup, et cela ne saurait tarder.

mercredi 9 janvier 2008