mardi 19 février 2008

Article pour la Presse


L'autre jour, en fin d'après-midi, une petite affiche me tape à l'oeil, telle une jolie fille. Or, ce n'est pas un message réjouissant qui y figure. Celui-ci stipule : "A vendre, contacter"... Ce jour-là, je retournais dans le premier quartier de ma vie rennaise, celui où je faisais mes courses, et où j'achetais pain et journal. C'est précisément ce journal que je venais chercher, le sourire aux lèvres, à l'idée simple de voir les titres et la bouille du vendeur. Cette affiche mettait en vente ce journal, ces titres, ce vendeur. Non pas que j'avais un attachement à la personne, avec qui je restais parfois discuter des heures. Au-delà une question me taraudait... Oui, cette personne venue de nantes, m'avait raconté les difficultés de la presse écrite face aux autres médias. Oui, les fournisseurs exigeaient du chiffre, oui le système montrait des signes de faiblesse. Mais Pourquoi la fermeture brutale sans lendemain?
D'un coup ses mots deviennent concrets avec cette affichette blanche. Le quartier a donc perdu son magasin de presse, faute de clients réguliers. Cela n'annonce rien de beau pour ces métiers, l'avenir est sombre, précaire, pour ce commerce de proximité. La faute à qui ? Internet, les grandes surfaces et leurs rayons presse sont les premiers à être pointés du doigt. Ainsi va la société de consommation, elle va vite, parfois trop...

lundi 18 février 2008

Par un paisible dimanche...


Le silence se fait, à l'aube, en ce dimanche de février. Certes, Rennes est une ville dite "étudiante" avec pas moins de 50 000 étudiants éparpillés en de multiples campus au sein de la cité...Mais cela n'explique pas forcémment le brouhaha, parfois encore audible la tête sous l'oreiller, en plein centre ville. Tout Rennes sort flâner, entre shopping peu original et verre à la terrasse ensoleillée d'un café. Le pouls du centre ville est ainsi fait, il se décide à ralentir, seulement en fin de semaine, après un dernier samedi soir souvent quelque peu arrosé. On ne sait si l'on peut parler de particularisme, reste que cela est remarquablement agréable. De se reposer un dimanche matin. D'échanger avec la boulangère, qui d'un sourire frais comme la température extérieure, vous tend une baguette chaude et craquante. Ce plaisir peut paraître futile, mais il est simple, après une semaine menée tambour battant. Alors, oui, le temps peut être saisi au vol, dans ces rues piétonnes où la rosée s'évapore sous les caresses des rayons du soleil breton.

mardi 5 février 2008

Pour les salles obscures


Quel plaisir, indescriptible, sans cesse renouvelé, de regarder des images animées et sonores, défiler devant nos yeux, sur une grande toile blanche. Je souhaiterai parler de films sans oublier bien sûr de les voir ou les revoir... Alors quel dommage que cet art, devienne presque noble, quand il s'agit de payer sa place. Alors pourvu que les prix ne s'envollent pas et restent simples, comme un mot, Action! Car l'équation qui se réalise entre les auteurs et les spectateurs doit rester stable, pour assurer l'existence de son fruit, le film.