samedi 24 janvier 2009

Monsieur Barack Hussein Obama

Mardi 20 Janvier 2009, 16H30, heure française.
Avec un décalage de six heures, assis à des milliers de kilomètres, je brandis mes fiches bristol, me préparant à deux heures de visionnage du petit écran. Je m'apprête à regarder ce que l'on appelle l'investiture du président, aux Etats-Unis d'Amérique.
Cependant très vite, les images dépassent les mots. Ceux-ci sont comme absents, le moment semble flottant, indescriptible, indicible.
L'émotion qui transparaît à l'écran me bouleverse, malgré mon oeil extérieur d'européen transit, frileux.
La force du direct participe également, à la fragilité de l'instant.
Je ne retiens pas mon souffle, simplement je suis comme suspendu face à l'événement historique.
Non pas que la foule réunie sur Pennsylvania Avenue, m'impressionne, on a déjà vécu cela, un certain mois de Juillet 98, sur les Champs Elysées.
Non pas que la cérémonie réglée comme du papier à lettre, comme un défilé du 14 Juillet, appelle à un patriotisme soudain.
C'est ce visage dense et habité, aparaîssant dans le couloir du capitole, avant d'entrer dans la lumière qui me fige, me happe.
Il vient d'arriver de la maison blanche, après un parcours sous haute protection, en limousine noire. Sa démarche décidée et ample à la fois, appelle au calme et à la serennité.
Après avoir entendu la voix de la soul, Aretha Franklin, entonnant l'hymne, je vais bientôt entendre la sienne.
Après avoir écouté la prière du pasteur , la prestation de serment du vice président, et un quatuor de musiciens magnifique, il ne va pas tarder à s'avancer.
L'ensemble de la classe politique américaine est réunie, autour de lui, des artistes de grande renommée, sont assis ça et là.
Bien sûr, ses deux filles et sa femme sont, assises à ses côtés, bienveillantes, sourire aux lèvres.
Il ferme les yeux, faisant le vide, se retrouvant avec lui-même.
Peut-être pense-t-il à Rosa Parks ou Martin Luther King, sans doute à sa grand mère, son père.
Puis le temps suspend son vol, la lumière dans ce visage mis en lumière, éblouie le monde.
Il se lève, s'avance.
Face à un juge pour prêter serment, main posée sur la bible d'Abraham Lincoln, que tient Michelle, sa voix lumineuse prononce les mots.
Comme pour dire qu'il est humain à l'iconisation que l'on fait de lui, il hésite sur un mot oublié par le juge. Moment de flottement passionnant, où pourtant il reste imperturpable.
Puis ce sourire, cette main vers la foule, autant de gestes simples, rassurants et dévoués.
Monsieur Barack Hussein Obama est devenu le quarante-quatrième président des Etats-Unis, succédant à Carter, aux Bushs et Clinton, qui à côté sont vieillisants, mais heureux de voir cet homme, prendre en main la destiné d'un peuple, qu'ils ont dirigé.
Certes durant 6 minutes, d'après les commentateurs, le pays n'avait pas de président mais n'est ce pas encore une fois humain... Et je ne veux retenir que cette phrase où il parle d'héritage pour les enfants : La liberté!
Me voilà souriant devant ma télé, la larme à l'oeil, la gorge nouée... L'Amérique a un nouveau visage, quel visage!

mardi 13 janvier 2009

Astrologie Sportive


Survolant, les rubriques de l'equipe.fr, site du premier quotidien sportif en France, ce sondage m'a frappé. Pour faire court, je l'ai trouvé inutile!

Cela me fait rebondir vers l'écriture d'une série d'articles toute aussi, sans nul doute, inutile. A vous de la lire ou pas...
M'est venue l'envie, de retrouver ceux qui m'on fait rêver, aimer et pratiquer l'activité sportive dans tous ses états.
Il y aura, c'est certain, des oubliés trop enfouis dans les méandres de ma mémoire sélective. Peu importe, je vais ici tenter de recréer mon univers sportif. Il y aura de manière simple et donc caricaturale, des planètes et des étoiles gravitant autour d'elles. ( Je trouve le concept rigolo; humour assez particulier, j'avoue!).
Chaque semaine, nous partirons à la rencontre d'une planète avec ces étoiles, afin d'explorer d'une manière évidemment subjective, le sport concerné.

Prêts, prêtes? Partez!

vendredi 2 janvier 2009

Back To Reality

"Toutes les bonnes choses ont une fin." Comme le souligne cet adage, quelque peu pessimiste, les dernières vacances de l'année, laissent place à une zone fortement dépressionnaire.
Celle-ci est constituée d'un régime alimentaire plus stricte, d'horaires plus rigides, d'actes plus conformes... Une forme de liberté s'évanouissant au passage.
Pour permettre aux partiels, concours, heures de B.U, heures de travail, révisions de se multiplier, tel un fléau sans limites aucunes.
Cette période de fortes turbulences a une durée plus ou moins notifiable selon l'individu concerné: Souvent, pourtant, elle peut s'étendre, à défaut de se détendre, jusqu'au mois de Juillet.
Vous l'aurez compris alors que l'état de liberté dure quelques jours, celui-ci que je ne souhaite qualifié, dure plusieurs mois!
Ne vous offusquez pas car même un Président le dit, lors de sa dernière allocution télévisée: Cela est juste et risque "simplement" de s'accentuer, en 2009.
N'attendez pas de conseil de dernière minute face à ces réjouissances sympathiques, car il appartient à chacun de s'en prémunir comme il l'entend.
N'oubliez pas tout de même une bonne dose d'optimisme, d'amour et d'humour!
Bonne et Heureuse Année à Toutes et Tous.