vendredi 14 novembre 2008

Un Jeudi au Far West

Malgré le store opaque, une lumière vive, bleue, clignotante, balaye le plafond. Un bruit étouffé par le double vitrage, cela ressemble à un moteur... Quand tout à coup des cris et des paroles braillées parviennent à mes tympans. La lumière, toujours là, semble stationnée, figée par ces cris. Je me décide, étant curieux de nature, à entrouvir le store, un coup d'oeil à droite puis à gauche.
Oui, à gauche, non pas pour voir Hamon, Aubry, Delanoë et Royal qui s'échauffent avant ce weekend. Mais pour une scène digne de W.Bush and Co.
Là, sur le trottoir un petit attroupement de jeunes et moins jeunes. Comme quoi parfois les vieux, hein!
La lumière provient, d'après mes yeux mi-clos, d'un camion S.A.V, non pas d'Omar et Fred, mais appartenant aux pompiers. Bon pour l'instant, vous ne comprenez pas l'allusion à Bush! C'est normal vous ne connaissez pas l'histoire, tandis que je vous trimbale par le bout du nez.

Puis la situation se gâte, deux voitures ralentissent puis stoppent derrière le S.A.V; Embouteillage?
Non, car les conducteurs respectifs jaillissent comme un seul homme face aus jeunes gens!
Me voilà plongé dans des temps reculés, car ces hommes ont un brassard sur leur vestes.
Pas d'évocation historique, mais un seul mot : Police, écrit noir sur rouge!
Une jeune femme, ne marchant pas toute seule, c'est à dire alcoolisée, est saisie par les pompiers, elle semble blessée, direction le S.A.V.
Pendant ce temps, les deux policiers banalisés interviennent pour prendre les dépositions.
C'est alors que l'élément du far west arrive!
Petite musique, roulement de tambour... Un, puis deux, puis trois et comme cela jusqu'à 8... Tous pareils, prenant l'ensemble de la rue sous leurs botillons. Rappelons ici que nous sommes un jeudi soir à Rennes!
Vous avez deviné, tous connus sous une autre abréviation : C.R.S!
Voilà le décor est planté, la scène bariolée, les personnages nommés, l'action peut commencer!
Et blop, rien de rien!
Les botillons s'éloignent après échange de bons procédés avec leurs collègues policiers, toujours la démarche imposante, tels des buffles dans la savane. Vous les voyez les buffles ou pas?
Les pompiers s'affairent autour de la victime posément.
Le pire semble évité, pas de drame sous ma fenêtre!
Rassuré, je suis! (Yoda sors de mon corps).
Mais là, alors que dans mon fort intérieur je me dis que cette démonstration a peut être du bon, survient l'élément malheureux!
Oui vous savez le petit truc qui pourrait être banal, que l'on voit souvent à la télé grâce à notre président!
L'un des policiers, sort de sa veste, son flingue et tire une balle en pleine poire...
Non je blague à partir de la virgule après veste!
C'est une paire de menottes! Le policier fait comme s'il devait maîtriser l'auteur des coups, un homme sous l'emprise de l'alcool, certes, mais qui ne semble plus tellement violent.
C'est ce geste, qui me fait réfléchir, qui me semble peu approprié, mais qui est devenu banal, alors qu'il enlève quelque part la liberté d'un homme. Simplement pour l'emmener au commissariat.
Voilà mon Far West, celui du Jeudi, un cinéma gratuit, qui tend à devenir banal...
Merci, Monsieur le Président! Même si il est vrai le raccourci est court mais c'est le principe du raccourci!

jeudi 6 novembre 2008

Romance Bleue



Quatrième Chapitre : Le Grand Saut


C'est la fin du parcours, je ne sais plus où j'en suis, mais une sonnerie retentit...
Qu'est ce donc?
Une voix peu familière mais que je semble connaître s'adresse à mes neurones éparpillés par une journée d'attente.
Quelques mots frappent à mes oreilles, puis se font échos, "voulez-vous que l'on travaille ensemble?".
Réaliser, que le parcours est terminé, mais avec surtout un succès peu envisagé. Difficile pour moi que ce moment qui pourrait s'intituler : Bonheur instantané.
Voilà, j'embarque dans un bateau, bleu, sportif, le leader de sa catégorie. Je passe du cavalier au régatier. Changement de braquet, changement de tempo, de catégorie. Me voilà vendeur du rayon montagne.
Merci Emilien, Solène et Pascal d'avoir cru en moi!

mercredi 5 novembre 2008

Ecriture de l'Histoire


Le 4 Novembre 2008, l'Histoire vient d'ouvrir une nouvelle page, avec chapitres et paragraphes.

Ce moment historique a eu lieu aux Etats-Unis d'Amérique, lors de l'élection présidentielle.
Cette nuit du 5 Novembre 2008, un nouveau visage charismatique, apparaît aux yeux du monde.
Mr. Barack Obama, le candidat démocrate, est élu président des Etats-Unis d'Amérique.

Déjà quelques expressions telles "Yes, we can" ou bien " We have a dream", font office de refrain, gimmick, dans les coeurs américains. Lors de son premier discours, depuis Chicago, on peut mesurer l'ampleur de la tâche qui attend cet homme, mais également l'impact de ce vote, de cet instant, sur la planète.
Car Oui! c'est un changement sans précédent, un fait unique, un quelque chose de l'impalpable qui vient de se produire.
Il me tarde de voir son action, de connaître la suite de l'Histoire, car cet homme donne envie de croire en l'avenir.

C'est un beau jour pour les Etats Unis d'Amérique, et pour la planète sans doute le rêve de lendemains meilleurs.